Traduit de l'anglais par
Christian Lirette


Publié par
New Atlanteans (Canada) 2008
ISBN: 978-1-89751-021-6

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Art et Développement Spirituel

Lecture de Vladimir Antonov


Qu'est-ce que la spiritualité?

Certaines personnes croient que la spiritualité c'est… d'aller au cinéma, au théâtre, d'assister à des concerts de musique symphonique classique, qui par ailleurs a été créée, à l'époque de l'inquisition.

Mais en réalité ce mot provient des paroles de Jésus-Christ: "Dieu est Esprit…” (Jean 4:24). Cela concerne les processus et les phénomènes qui spiritualisent les personnes, ce qui contribue à amener plus près de la Divinité — dans la qualité de la conscience, l'âme. Par conséquent, seules les personnes qui réalisent avec un succès significatif, la Voie, peuvent être appelées spirituelles.

L'art peut et doit jouer un rôle important dans le processus de l'évolution positive de la conscience. Mais cela se produit-il toujours ainsi?

Par exemple, les films à saveur violente avec des meurtres, où cela est présenté comme une façon normale de vivre s'imprègne dans la conscience des jeunes âmes comme une norme de conduite… — le travail des créateurs ainsi que tous ceux qui participent à la distribution d'un tel antiart devraient être considérés comme criminels — face à Dieu et à l'humanité.

Quant à l'exemple donné ci-dessus, pour les personnes raisonnées tout est tout à fait clair à ce sujet. Mais il y a des cas qui ne sont pas aussi évidents. Et alors des questions surviennent: quels sont les critères objectifs de discrimination alors?

Par exemple, les personnes ayant des troubles mentaux tentent de s'exprimer par le biais de l'art! Elles peuvent partager leur expérience difficile avec les autres de façon très vive! Il y a abondance de tels cas. Permettez-moi de vous donner un exemple — pas aussi grotesque, mais très illustratif à cet égard.

Une de mes connaissances, un artiste, jadis m'a montré les travaux de son professeur. C'était des images de papiers peints. Je les ai regardés avec lui et j'ai demandé si son professeur était atteint de schizophrénie et s'il s'était suicidé? L'artiste a été étonné et me dit que c'était en effet le cas!

Ces images étaient vraiment terribles! Leurs motifs affectaient celui qui les regardait de manière étrange causant une sombre confusion de la conscience. J'espère que ces images n'ont jamais été employées en production. Si elles avaient apparu sur des murs, elles auraient pu nuire énormément aux gens.

Il arrive aussi assez souvent que les œuvres d'art expriment les états dépressifs ou agressifs de leurs auteurs. Où amènent-ils les personnes qui les écoutent ou les regardent?

Il existe également des exemples plus simples, ne relevant pas de la psychopathologie. Rappelons-nous les batailles au siècle dernier concernant l'art abstrait! Était-ce bon ou mauvais? Il y avait également de chaudes discussions concernant le rock'n'roll ou même le Charleston! Était-ce bon ou mauvais?

Il y a toujours des gens qui soutiennent quelque chose de nouveau. Et il y en a d'autres qui s'opposent à tout ce qui est nouveau. Les deux parties présentent leurs arguments. Mais quelle est la vérité? Comment distinguer les facteurs subjectifs influençant l'évaluation d'une innovation ou d'une œuvre d'art — de manière objective? Comment les distinguer?

Il y eut une personne qui, pour la première fois, parla au sujet de l'existence de lois objectives d'art. C'était George Ivanovich Gurdjieff — un homme intelligent bien connu dans le monde spirituel.

Il a travaillé en Russie au début du vingtième siècle. Il est né dans le Caucase, dans une famille gréco-arménienne. Plus tard, il a enseigné à Moscou et à Saint-Pétersbourg. La guerre civile en Russie l'a incité à se déplacer à l'étranger ainsi que son école. Ses étudiants sont allés dans différents pays: certains sont allés en France, d'autres en Angleterre, d'autres encore aux États-Unis et là ils ont créé d'autres écoles. Les œuvres littéraires de Gurdjieff et de ses étudiants ont été publiées dans toutes les principales langues européennes.

Dès sa tendre enfance, Gurdjieff se développa comme un homme hors du commun. Dès le début, il choisit un but: celui d'apprendre tout ce que les gens savaient faire. Et il s'y est résolument appliqué pendant plusieurs années. Il a appris à plonger, à faire le commerce, à lutter, à repriser des tapis et à réparer toutes sortes d'appareils ménagers qui existaient à cette époque. Par exemple, quand il avait besoin d'une grosse somme d'argent pour organiser une expédition, il venait à la ville, louait une salle, et annonçait qu'il réparait tout. Pendant la journée, il acceptait des visiteurs et la nuit il réparait toute sorte de choses: des gramophones aux vélos, parapluies, etc. Il se procurait même les pièces requises pour les réparations au dépotoir municipal. Après avoir rassemblé l'argent requis pour l'expédition, il louait de l'aide et allait chercher la connaissance spirituelle. Il visita plusieurs écoles spirituelles et monastères — Soufi, Chrétien. Il parvint à rassembler beaucoup de connaissances qui lui permirent de développer une vision d'ensemble intégral et fonder sa propre école.

Il ne faut cependant pas idéaliser Gurdjieff. Plusieurs choses qu'il a faites sont loin d'être exemplaires. Plusieurs de ses enseignements et de ses idées ont seulement à l'heure actuelle un intérêt historique: une connaissance plus parfaite les remplace maintenant. Toutefois, il existe certains points clés dans ses enseignements, qui sont importants même de nos jours. Et maintenant nous pouvons utiliser cette connaissance grâce à Gurgjieff.

En particulier, Gurgjieff a postulé qu'il y a des lois objectives d'art. Il ne les a cependant pas formulées. Du moins, nous n'avons pas trouvé une liste de ces lois à travers les nombreux livres de son école que nous avons lus. Il y avait seulement quelques indices. Néanmoins, Gurgjieff a beaucoup contribué, même en déclarant simplement qu'il existait de telles lois. Le développement ultérieur de cette idée de Gurgjieff a permis la formulation de ces lois. Maintenant nous allons les examiner plus en détail.

Le principe le plus important (ou loi, comme le dit Gurgjieff) est la nécessité de suivre la voie du raffinement de la conscience. C'est l'utilisation de ce principe qui peut nous aider à devenir compétent non seulement dans le monde matériel, mais également au sein de l'univers multidimensionnel entier. Cela nous permet de réaliser la Conscience Primordiale et de Fusionner avec Elle.

À cette fin, nous devons, au début de l'apprentissage, entreprendre le processus de l'amélioration sur le plan physique, abandonner les états grossiers dans lesquels la majeure partie des humains vivent.

La meilleure façon de le faire est de s'harmoniser émotionnellement avec les phénomènes les plus subtils trouvés en nature. Par exemple, quand le soleil du matin se lève et envoie ses premiers rayons à travers la brume, à l'herbe, aux fleurs, aux feuilles; quand les premiers oiseaux du matin commencent à chanter, quand les poissons commencent à éclabousser dans les roseaux et qu'au-dessus de ceux-ci s'illumine la tendre lumière du soleil du matin qui danse dans la brume — si merveilleusement subtils sont les états que la nature nous procure dans ces moments-là!

Je tiens à souligner tout de suite qu'il n'est pas possible de s'établir fermement dans de tels états sans apprendre et appliquer nous-mêmes les principes éthiques qui nous sont suggérés par Dieu et aussi sans la maîtrise de l'art de l'autorégulation psychique incluant la capacité de contrôler ses propres chakras. (Voir détails dans le livre Écopsychologie. "New Atlanteans", "Lulu", 2008).

L'un des concepts proposés par Gurgjieff est très important pour nous à cet égard. C'est le concept de l'échelle des hydrogènes. C'est l'un des concepts les plus intéressants dans l'histoire de la recherche spirituelle! Que sont ces hydrogènes? Ce terme provient de l'alchimie. À l'époque de Gurgjieff, il y avait également des écoles dont la connaissance n'était pas ouverte à tous. Et les adhérents de ces écoles ont crypté leurs connaissances secrètes. Les mathématiciens se servaient d'un langage spécial de lettres. Et à cette époque il y avait une langue alchimique, qui employait les noms des éléments chimiques pour encoder.

Probablement bons nombres d'entre nous, touchés par la propagande ignorante athée, nous moquions des alchimistes qui ont essayé de transformer le plomb en or et ainsi devenir riches. Mais en réalité, le plomb des alchimistes n'était pas le métal, mais l'état de l'homme qui n'a pas encore commencé la pratique spirituelle. Et par l'or ils désignaient l'état parfait de l'homme ayant réussi sur le chemin spirituel. "L'élixir d'or", en passant, est cette lumière dorée de l'Esprit Saint que nous observons dans la méditation Latihan et avec laquelle nous pouvons remplir nos corps.

Et toutes ces réactions inhabituelles décrites par des alchimistes étaient en fait les symboles de différentes étapes de la transformation spirituelle de l'homme.

Voici, par exemple, certains symboles alchimiques: les "carbones" sont les composants actifs de la réaction, "oxygènes" sont les composants passifs, les "azotes" sont le troisième type de composants — les facteurs comme les catalyseurs sont nécessaires pour la réaction. Et les "hydrogènes" sont les éléments ou états qui sont considérés en dehors de la réaction. Il s'agit d'où le terme échelle des hydrogènes provient.

Ainsi, en quoi consiste le concept de l'échelle des hydrogènes? Son postulat principal est que toutes les substances, les phénomènes, dans l'univers peuvent être classés dans un ordre selon leurs niveaux de grossièreté-subtilité. Sur cette échelle il y a une place pour les minéraux, les planètes, les étoiles, les différentes sortes d'aliments — des cadavres d'animaux que plusieurs personnes mangent — à par exemple, les fraises des bois. Sur cette échelle, il y a une place pour l'état des chakras, pour nos états émotifs, etc. C'est valable pratiquement pour tout. Les “hydrogènes” ont des valeurs numériques; ce qui permet de trouver des états témoins par lesquels nous pouvons évaluer notre avancement le long de l'échelle du grossier-subtil, c.-à-d., le long de l'échelle des hydrogènes.

Par exemple, le soleil du matin et sa lumière sont H-6; ils sont l'un des phénomènes les plus subtils de la nature.

Ou, prenons par exemple les émotions qui se produisent dans la floraison harmonieuse de la fonction reproductrice: la tendresse teintée sexuellement, l'amour pour les enfants, ces manifestations que nous voyons dans le jeu des jeunes animaux, et l'état particulier de l'énergie quand s'ouvrent les bourgeons au printemps — tout cela est H-12.

Il y a un état très intéressant dans notre organisme — le plan énergétique du méridien chitrini (son autre nom est Brahmanadi, le méridien de l'Esprit Saint) — il est H-3, l'un des principaux états de l'Esprit Saint.

Et H-3 est très près de H-1. H-1 correspond au plan de la Conscience Primordiale, le Créateur.

Il est absolument impossible pour une personne vivant dans des états grossiers, ce qui concerne la majorité des gens, de changer immédiatement en l'état le plus subtil, de "plonger" dans les profondeurs du monde multidimensionnel, de connaître le plan primordial de l'univers, de connaître le Créateur! Ce n'est pas possible!

On peut seulement se déplacer graduellement le long de l'échelle des hydrogènes. En premier, on doit traverser cette partie de la voie du raffinement qui existe dans le monde matériel — et seulement alors pourrons-nous "plonger" dans d'autres dimensions spatiales.

Dans certaines écoles occultes, les étudiants pratiquent la sortie hors du corps matériel sans d'abord transformer leur nutrition pour une nutrition moralement et énergétiquement pure (c.-à-d. une nutrition sans prendre la vie d'êtres vivants), sans se débarrasser de leur grossièreté initiale (certains d'entre eux la renforcent même intentionnellement afin d'assujettir les autres et les contrôler; (ce qui est la caractéristique des écoles de magie noire). Si de tels étudiants réussissent — où vont-ils? Ils se retrouvent dans le plan du bas astral, en enfer. Ils trouvent là la colère, le mensonge, la peur appartenant à ce plan. Ils deviennent confus, effrayés… En outre, ils développent pour ainsi dire des "relations amicales", avec des représentants de ce plan, très gênantes parfois. Plusieurs de ces personnes deviennent folles, en conséquence…

Par conséquent, le principe le plus important de la croissance spirituelle et de l'art spirituel, qui contribue au développement spirituel, est le principe de marcher sur la voie du raffinement de la conscience.

Dans l'art, l'homme peut devenir créateur, spectateur ou auditeur. Chacune de ces situations offre des possibilités favorables au développement.

Permettez-moi d'attirer votre attention sur le fait que toute œuvre d'art peut être évaluée selon l'échelle de la subtilité-grossièreté. Et chaque œuvre d'art de haute qualité devrait être employée pour l'harmonisation et le raffinement. Ou, du moins, elle doit montrer le chemin du tamas (c'est-à-dire, de la grossièreté, du manque d'éclat, de l'ignorance initiale) — au rajas (l'étape de la recherche active vers la lumière de la vérité, lorsque l'homme se transforme d'une personne faible et souffrante en celle de combattante) — au sattva (pureté, harmonie, subtilité) — et plus haut.

Par rapport à ce qui a été dit précédemment, permettez-moi de souligner que sur le chemin menant à la Perfection nous ne pouvons sauter l'étape du sattva. On ne peut devenir parfaits immédiatement, à partir du tamas ou rajas! Nous ne pouvons "sauter par dessus" l'étape sattvique! Le chemin de l'amélioration, du développement de l'harmonie intérieure et de la capacité à aimer — est nécessaire pour chacun! Personne ne devrait penser “cela n'est pas pour moi, laissons les autres se livrer à cela, mais je vais atteindre la perfection d'une autre manière". Non! La loi de l'évolution de l'homme exposée, en particulier, par Krishna dans la Bhagavad-Gîtâ consiste dans l'avancement progressif dans les différents gunas (tamas, ragas, sattva) mentionnés ci-dessus, de sorte que l'on puisse en venir ensuite aux stades plus élevés de travail sur soi.

Avec l'aide de l'art, on peut également former de l'énergie et de la vigueur; ce qui correspond à la maturation de l'étape du rajas. Prenons le rock, par exemple. Danse non grossière et dynamique de la jeunesse — qui s'est opposé à cela? Les personnes du tamas, qui sont loin de la vraie, pure énergie! Ils sont en colère au sujet de tout ce qui est nouveau. Ce sont des personnes inertes et hésitantes qui manquent d'énergie elles-mêmes. Si elles avaient dansé le rock'n'roll ou des danses similaires dans leur jeunesse, elles vivraient des vies plus actives aujourd'hui.

L'énergie non grossière (vigueur) est très utile sur la voie spirituelle, car elle développe la puissance personnelle, nous permet d'accumuler la force qui peut être employée pour différents besoins, pour le travail méditatif, par exemple.

Ainsi, avec l'aide de la musique dynamique appropriée et de la danse dynamique on peut développer ces qualités manquantes.

Avec l'aide d'autres genres de musique et de danse, on peut maîtriser des états supérieurs: calme, paix intérieure. (Hésychia; vous trouverez plus de détails sur ce sujet dans notre livre Écopsychologie).

La peinture, la poésie, les différents types d'art d'Orient tels que l'ikebana, "les paysages philosophiques", etc. peuvent également être utiles pour la maîtrise de ces états.

Oui, nous devons maîtriser le calme et pas seulement l'énergie; c'est essentiel sur le chemin spirituel! Autrement dit, on doit devenir universel: être capable de nous détendre pour être au maximum lors d'activité si nécessaire.

Avec l'aide des œuvres d'art, on peut également exercer une influence énergétique sur le public.

Il y a plusieurs possibilités de ce genre. L'une d'entre elles est les icônes. Plusieurs personnes savent par expérience que grâce à des icônes on peut recevoir des flux d'énergies subtiles. Différentes icônes transmettent différents flux — différents par leur intensité et par leur niveau de subtilité-grossièreté. En passant, j'ai vu des icônes de certains pseudo saints qui rayonnaient des énergies très grossières et diaboliques…

Il y a également des images qui ne sont pas des icônes, mais qui rayonnent des énergies. De telles images sont nécessairement créées par un artiste fort. Par exemple, telles sont les peintures de Nicholas Roerich. Toutes ces peintures peuvent être évaluées selon l'échelle des hydrogènes, et des valeurs numériques correspondantes peuvent y être assignées. Procédant de cette façon, on peut affirmer que les peintures de Roerich sont rajas. À un certain stade de développement, elles peuvent avoir une influence positive forte, mais plus tard elles n'ont plus un tel effet.

Il peut y avoir une influence plus directement dirigée par l'art — une influence non pas sur l'homme dans son entier, mais sur ses structures bioénergétiques concrètes. Par la musique, le chant, ou la danse, on peut induire des états résonnants dans certains chakras des auditeurs ou des spectateurs, ou dans certains méridiens. En particulier, ces structures peuvent être développées simplement en laissant entrer en elles les vibrations venant de l'artiste.

Par exemple, si on écoute un chanteur qui se concentre dans l'anahata, alors nos anahatas s'harmonisent passivement avec son anahata et cela produit l'état émotif correspondant.

Ce phénomène s'appelle le svara; c'est un mot Sanskrit. Il existe un livre de musique indienne de R.Menon: La Magie du Raga. Il décrit le svara comme un phénomène mystique dont le mécanisme n'a pas encore été compris. En fait, le mécanisme du svara consiste dans le travail de l'interprète avec les structures bioénergétiques. L'artiste dirige simplement la concentration de sa conscience dans un certain chakra ou dans toute autre structure d'énergie, et si cela est fait de manière assez forte les auditeurs entrent en état de résonance.

Le même mécanisme fonctionne dans la danse quand nous observons une danseuse qui possède la maîtrise du svara.

Il est assez intéressant de noter que par des sons produits par des instruments de musique l'on puisse créer des états résonnants dans les chakras et les méridiens des auditeurs. Un exemple de cela est le tango d'Oscar Stroke, le "roi du tango". Il a empiriquement constaté cet effet et a créé ses compositions musicales de sorte que toutes les notes dans ses tangos affectent le vishudha, en l'activant. En raison de cela, les vishudhas des auditeurs deviennent "débordés"; sa musique a évoqué des états émotifs piquants et forts d'extase et de joie.

Maintenant il y a également des musiciens qui n'emploient aucune note qui causerait la résonance dans le chakra de la tête. Pour les auditeurs une telle musique est relaxante, remplie de fraîcheur, particulièrement pour les personnes travaillant intellectuellement.

… Les chercheurs spirituels qui se sont établis dans l'état de sattva, qui veulent se débarrasser de la possibilité d'entrer dans des états émotifs grossiers — peuvent essayer d'employer la méthode de laya.

Il y a une voie de yoga appelé laya yoga. "Laya" signifie la disparition, dissolution de soi dans l'harmonie de l'Absolu. Cela implique de faire taire le mental, qui réside dans le chakra principal de la tête, ajna — de sorte que l'organisme puisse commencer à agir non pas sous le contrôle de notre propre volonté, mais sous celle de Dieu. Un exemple de cela est la danse spontanée exécutée dans l'état de la méditation latihan, qui est l'exemple le plus typique de la formation en laya yoga.

Il existe d'autres méthodes. Par exemple, on peut "utiliser le laya", sa main tenant une tige de sourcier, et ce servir de cette tige afin de découvrir ce qui ne peut être vu par les yeux ou être entendu par les oreilles: pour obtenir des réponses au sujet des gisements de minerai ou au sujet des lignes de communication souterraines, effectuer un diagnostic médical, et aussi faire beaucoup d'autres choses. La radiesthésie est également une forme particulière de laya yoga.

De la même manière, on peut apprendre à peindre avec sa main comme si elle peignait par elle-même à l'aide d'un crayon ou d'un pinceau. On peut aussi de la même manière apprendre à écrire des textes… Dans tous ces cas, la main est contrôlée par un esprit, et si l'homme le mérite, alors ce peut être l'Esprit Saint.

J'ai mentionné au sujet de la danse qu'il y a des méthodes spéciales qui peuvent aider à apprendre, à préparer le corps au laya. Par exemple, si les bras sont dans les airs, alors il est plus facile pour le corps de commencer à bouger, pour l'épine dorsale de se mouvoir. Alors, cela devient très facile! Au contraire, si les bras pendent sont vers le bas, alors il est difficile de commencer à danser dans cet état.

C'est la même chose en ce qui concerne n'importe quelle application de l'art où l'on veut appliquer le principe du laya: il faut connaître les principes de base, maîtriser le domaine dans une certaine mesure. Par exemple, afin de peindre, on doit être capable de mélanger des couleurs, pour les appliquer sur la toile ou le papier. Naturellement, pour danser on doit connaître les principes de la plasticité du corps. Bien sûr, on doit pouvoir tenir un stylo pour écrire avec lui.

En ce qui concerne la pratique du laya, je dois avertir les lecteurs au sujet du besoin d'avoir une attitude non critique envers ce que nous faisons dans cet état. La perte d'attitude critique peut facilement créer des drôles de réactions. Cela se produit quand on viole les principes éthiques, car l'éthique est la base de l'harmonie. Au contraire, si notre éthique est correcte alors l'harmonie avec tout et tous, y compris Dieu, peut devenir parfaite.

… Avec l'aide de l'art, on peut également stimuler le processus intellectuel. Pensons: à comment réaliser cela?


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